Ces poèmes retracent le processus que j'ai mis en oeuvre pour changer de vie. En année sabbatique depuis le 01/09/2012, j'ai commencé à écrire en avril 2012, j'édite 2 poèmes chronologiques par semaine de ce que je ressens, vois ou entends. J'entame la rédaction de mon second livre et parallèlement je continuerai à écrire en vers et contre tout.....tous vos commentaires seront les bienvenus...I translated all my poems in English myself. The titles are in two languages.
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mardi 9 avril 2013
OUI, CHEF ! - YES, CHEF !
CUISINE ET DÉPENDANCE
Étrange ce nouvel engouement pour la cuisine,
Les chefs en sortent pour faire des émissions, éditer des magazines.
Elle se démocratise et s'invite dans nos demeures.
En toutes circonstances, jour et nuit, à toute heure,
Il convient de mettre les petits plats dans les grands
Avec prestance et de préférence à l'intérieur du petit écran.
Nous voilà jugés, notés, décortiqués comme des crevettes
A l'occasion d'un repas de fête ou de la moindre dînette.
Un besoin pressant d'orchestrer nos repas
A l'image de véritables virtuoses de l'estomac.
Mais, dans ce cas, que devient le fameux adage :
"Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger"?
Peut-être au delà de ce médiatique battage
Qui ne sert qu'à caricaturer une nécessité :
Enfin, la liberté de devenir maître,
De ce qui alimente notre être.
MY TRANSLATION : YES, CHEF !
KITCHEN AND DEPENDENCE
Strange, this new craze for cooking,
The chefs come to emissions, publish magazines.
It democratizes and settles in our homes.
In all circumstances, day and night, at all hours,
It is fashionable to sophisticated all even the simplest meal
With poise and preferably within the small screen.
We are judged, noted, as shrimps shelled
On the occasion of a dinner party or the slightest snack.
An urgent need to orchestrate our meals
Like true virtuosos of the stomach.
But in this case, that becomes the famous adage :
"We must eat to live, not live to eat?"
Perhaps beyond this media turmoil
Which only serves to caricature a necessity :
Finally, the freedom to become master
About what feeds our person.
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I love this poem. you've inspired me to write about food, chefs etc. Francoise... Je t'aime.
RépondreSupprimerwelcome in the kitchen, phil !
SupprimerI don't understand this passion and in this case, I must write...you too ?
happy end of the day and good writing
Françoise
J'ai vraiment apprécié votre poème! J'ai beaucoup aimé la ligne "Il faut Manger Pour vivre et non vivre coulée mangeoire»?
RépondreSupprimerBeaucoup d'amour des Etats-Unis
http://promisemetomorrow-ggg.blogspot.com/
wecolme,
SupprimerIt's GOOGLE which make a mad translation : it's word for word.
I don't write " vivre coulée mangeoire" but " you mustn't live to eat "
it's not the same !
thank you for your kindness
good writing
Françoise
Encore une façon de s'étourdir, de brouiller l'essentiel. Se nourrir simplement avec ce qui est là, à même la région, juste pour savourer ce bel instant de vie, semble être passé à l'oubli.
RépondreSupprimerMaintenant tout est devenu si déguisé!
Hélène*
Bienvenue Hélène,
SupprimerC'est vrai que l'instant présent et tout ce qui nous entoure paraissent pâles par rapport à tout ce que l'on nous fait miroiter.
Mais la recherche d'une autre nourriture semble se faire jour et j'espère de tout coeur qu'elle trouvera son chemin
Je te souhaite le plaisir d'écrire,
Françoise
Bonsoir Françoise
SupprimerComme quoi le miroir aux alouettes fait toujours recette, chez Findus on dit même miroir au paté d'alouettes.
Bonne soirée et bonne appétit
Bises
Serge
Bonsoir Serge,
Supprimerhé oui, mes poèmes serrent de près l'actualité ! ce sont les échos du monde..Comme tu le dis si bien, en matière de cuisine, il y a à boire et à manger et les dernières
informations sur Findus le prouvent effectivement.
Ravie de ta venue
bises
Françoise
Virtuoses des gamelles
RépondreSupprimerSymphonie en cuisine
Elites du palais
et pendant ce temps, dans la rue...
c'est vrai que tout ce tapage paraît disproportionné par rapport aux temps de misère
Supprimerque nous vivons,
En réaction à une peur, peut-être ?
Merci de ton passage et bon week end
Françoise