Ces poèmes retracent le processus que j'ai mis en oeuvre pour changer de vie. En année sabbatique depuis le 01/09/2012, j'ai commencé à écrire en avril 2012, j'édite 2 poèmes chronologiques par semaine de ce que je ressens, vois ou entends. J'entame la rédaction de mon second livre et parallèlement je continuerai à écrire en vers et contre tout.....tous vos commentaires seront les bienvenus...I translated all my poems in English myself. The titles are in two languages.
Translate
Affichage des articles dont le libellé est #le chemin de vie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est #le chemin de vie. Afficher tous les articles
jeudi 10 octobre 2013
LA DESCENTE AUX ENFERS - THE DESCENT INTO HELL
LE RETOUR
Comme elle est triste cette aube matinale
Où je dois quitter mon splendide perchoir
Et redescendre dans les cités dortoirs
Qui me rappellent ma vie machinale.
Je roule parmi des paysages fantastiques,
Les nappes de brouillard étendues sur les terres
Me donnent la sensation de planer dans les airs
Je ne m'en lasse pas, c'est féerique.
Au bord de la route, un chien interrogateur
Se demande, en me voyant passer rapidement,
Quelle mouche me pique, assurément,
Pour ne pas prendre du temps, la langueur.
Les oiseaux libres que j'ai croisés là-haut
Je les retrouve perchés sur des poteaux
Le long de l'autoroute des vacances
A guetter les rares proies en errance.
Ils prennent leur envol, évitant de justesse
Le hayon du camion lancé à toute vitesse.
Sur le bitume, les restes d'animaux écrasés
Happés par le flot de la circulation effrénée.
Ici, la vie n'a plus les mêmes vertus,
La nature n'y est pas la bienvenue.
MY TRANSLATION
THE RETURN
As it is sad this morning dawn
When I must leave my beautiful perch
And go down in the dormitory towns
Which remind me my mechanical life.
I drive amongst fantastic landscapes,
The fog patches spread on the lands
Give to me the sensation of hovering in the air
I do not get tired, it's magnificent.
At the roadside, an interrogator dog
Wonders, seeing me move quickly,
What fly pricks me, assuredly,
For not take of the time, the languor.
Free birds I've met on high
I find them perched on posts
Along the holiday motorway
To watch out for rare preys in wandering
They take off, narrowly avoiding
The tailgate of the truck running at full speed.
On the asphalt, crushed animal remains
Snapped up by the flood of the frantic traffic.
Here, life no longer has the same virtues
The Nature is not welcome.
Inscription à :
Articles (Atom)